lundi 27 septembre 2010

La Sainte-Baume...

...m'a mystifié et transporté, l'espace d'un instant onirique, dans les montagnes jaunes du Huang Shan.



Alpes magazine n°125, octobre-novembre 2010

Bonjour,
A lire dans Alpes magazine, n°125, l'article de Philippe Bonhème "Autriche, l'Alpe idéale", photos Emmanuel Boitier.
Bonne lecture !

Exposition collective | Aix-les-Bains

A voir si vous passez à Aix-les-Bains en Savoie, une exposition sur le thème de l'eau, présentée à l'extérieur sur le gazon de l'aquarium, juste en bordure du lac du Bourget. J'ai la joie d'y exposer une image en compagnie de celles d'illustres collègues : Jean-François Hellio et Nicolas Van Ingen, Christophe Sidamon-Pesson, Louis-Marie Préau, Erwan Balança, Michel Loup...

[Photographes] Olivier Seydoux

Je dois le confesser, Olivier Seydoux  m'a fait redécouvrir la photographie panoramique. Autant le dire d'emblée, je ne suis pas spécialement fan de ces images panoramiques, qui, depuis l'avènement du numérique, prolifèrent un peu partout. Ce que j'en retire, c'est que la très grande majorité de ces images panoramiques résultent d'une espèce de "frustration". Le photographique est face a une scène qui lui plaît, il voudrait la montrer dans sa globalité, mais il se sent à l'étroit dans son format 24x36 ou plus petit. Donc il "panoramise". Résultat, bien souvent des images qui montrent beaucoup de choses, trop de choses, mais sans âme ou presque et où finalement la technique utilisée prime sur l'image elle-même.

Avec les panoramiques d'Olivier Seydoux, tout change. Le panorama vient prolonger un regard acéré, un véritable regard d'auteur (dans le sens de créateur). La technique du panorama n'est pas utilisée pour en montrer plus, mais pour en montrer mieux. Il réussit à faire des images somme toutes minimalistes (le comble pour un panorama non ?), épurées, magnifiquement composées et d'un équilibre rare. C'est l'image qui frappe d'emblée, sa justesse, sa lecture parfaite, son message, pas la technique employée. Bref, de l'art ! Vous l'aurez compris, je suis à présent moins réticent sur le panoramique, beaucoup moins...

Le talent d'Olivier Seydoux ne s'arrête pas à une technique, celle du panorama. C'est un excellent photographe animalier et un paysagiste hors pair. J'aime ses compositions qui sont d’une précision chirurgicale. D’aucuns diront qu’il y a là un souci du détail, une rigueur et maîtrise technique tout à fait en adéquation avec la nationalité du photographe. Oui Olivier Seydoux est suisse et même si c’est sans doute un cliché, on doit admettre que l’homme est d’une rigueur implacable à la prise de vue. Mais la technique ne tue pas l’émotion chez Olivier Seydoux, bien au contraire, elle la galvanise. Elle est au service de l'image et n'en est pas l'objectif. C'est là toute la différence.

dimanche 12 septembre 2010

Terre Sauvage, n° spécial Arbres et Forêts, automne 2010

Bonjour,
A lire dans Arbres et Forêts (HS Terre Sauvage), numéro automne 2010, les articles de Natacha Czerwinski "Forêt de Bercé : du soin et de l'amour" et de Floriane Dupuis "Diois, au pays du pin noir", photos Emmanuel Boitier.
Bonne lecture !

mercredi 1 septembre 2010

[Photographes] Michael Yamashita

J’ai découvert le travail de Michael Yamashita dans l’article Eaux de Chine, Jiuzhaigou, dans le  n° 114 de National Geographics (mars 2009).

J’ai de suite été séduit par cette ballade onirique, tendant vers une certaine monochromie inhabituelle puisque dévolue à la couleur verte. Dans ce reportage, il réussi à mes yeux un véritable tour de force en rendant parfaitement compte de la fluidité de l’eau, de son écoulement, de son cheminement, grâce à des compositions à la fois simples et fortes, sans fioritures et sans subterfuges. De plus, le choix sans doute volontaire d’avoir travaillé par temps couvert procure une exaltation des couleurs particulièrement intéressante, sans tomber dans le piège de la sursaturation, la couleur verte-turquoise de l’eau étant véritablement étonnante.

Quelques numéros plus tard, j’ai de nouveau croisé les images de ce photographe, dans l’article Chine-Tibet, l’ancienne route du thé (mai 2010). J’ai retrouvé cette coloration des images assez particulière (NB. plus marquée et séduisante sur les pages glacées du magazine que sur le site internet du National Geographic) et non ostentatoire, signe qu’elle est un choix délibéré du photographe (sans doute autant à la prise de vue qu’au niveau du post-traitement. Ce nouveau reportage m’a en outre confirmé que l’auteur de ces images avait l’œil juste pour déclencher au bon moment. J’ai de plus beaucoup apprécié sa façon de centrer son sujet, pour mieux en exacerber la présence, au détriment des règles élémentaires de composition (qui sont aussi faites, nous sommes bien d’accords, pour être transgressées).